POURQUOI , TOUTE CETTE VIOLENCE
Lorsque l’homme aura coupé le dernier arbre,
pollué la dernière goutte d’eau,
tué le dernier animal
et pêché le dernier poisson,
alors il se rendra compte
que l’argent n’est pas comestible
(proverbe indien)
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Le massacre des phoques a commencé sur la banquise du Canada MARS 2009
par Tribune Libre
Dans un récent communiqué Nature Québec appuie la chasse au phoque et fait du lobbying auprès du Parlement européen afin qu’il n’interdise pas les importations des produits dérivés. Nature Québec agit-il réellement par conviction écologique ? Marjolaine Jolicœur, à qui Le MAGue a réservé cette tribune libre, fait le point sur l’imposture de certains acteurs de l’écologie au nord de la Belle Province.
On peut se poser la question quand on voit dans sa liste de « partenaires financiers » Pêches et Océans Canada, le ministère gouvernemental qui subventionne et coordonne la chasse au phoque. Nature Québec reçoit aussi des subventions de la Fondation de la Faune du Québec, un organisme gouvernemental favorisant la chasse et la pêche dites sportives ainsi que du Fond mondial pour la nature Canada (World Wildlife Fund-WWF) dont toute l’histoire est liée à la chasse (1). Un des présidents du passé de la WWF était non seulement un chasseur célèbre pour ses tueries massives d’animaux mais aussi président de la National Rifle Association, un lobby international contre tout contrôle des armes a feu. Jusqu’en l988 la WWF organisait des enchères de vente de fourrure pour renflouer ses caisses. Elle a toujours soutenu la chasse aux phoques en connivence avec le gouvernement canadien.
Nature Québec a de plus des « partenaires en biens et services pour des expertises, conseils et validations scientifiques et techniques » comme la Fédération des trappeurs gestionnaires du Québec, la Fédération québécoise de la Faune (qui malgré son nom regroupe des chasseurs et des pêcheurs) et la Fédération des pourvoiries du Québec. Ces groupes pro-chasse et pro-fourrure peuvent-ils réellement donner une expertise valable et objective à un organisme se voulant écologique ?
ÉCOLOGIQUE OU MERCANTILE ?
Justifier écologiquement la chasse aux phoques parce que ces derniers mangent trop de morues est questionnable d’un point de vue crédibilité scientifique mais aussi vision globale. L’effondrement de la population des poissons relève bien plus de la pêche intensive et de l’inertie du gouvernement en matière de gestion que de l’alimentation du phoque. Même si tous les phoques jusqu’au dernier sont tués, la morue ne reviendra pas. Selon une étude faite par 14 chercheurs scientifiques et publiée dans la revue américaine Science la quasi-totalité des espèces de poissons et de crustacés pêchés pour la consommation auront disparu des océans avant 2050 (2). Cette disparition annoncée des poissons s’accompagnera d’un dérèglement de l’ensemble de l’écosystème des océans et ce ne sera pas la faute des phoques mais bien des industries de la pêche. Mais les pêcheurs qualifient ces prédictions de « pessimistes » et refusent d’y croire.
En février 2009, les pêcheurs de morues du Québec et des Maritimes ont même tenté de convaincre Pêches et Océans Canada de ne pas imposer un moratoire pour stopper la pêche dans le sud du golfe Saint-Laurent. Regroupées dans une coalition, les associations de pêcheurs rejettent les prévisions scientifiques prédisant la disparition des poissons. Plus facile d’accuser les phoques que de faire son mea culpa.
Tout comme pour l’industrie de la fourrure, la pêche commerciale n’a montré que très rarement un souci écologique. Elle a plutôt vidé les océans et continue de le faire dans un esprit strictement mercantile. Morue mais aussi requin, thon rouge, flétan, espadon, crevette, plie canadienne et capelan sont des espèces marines menacées par la pêche. On estime que dans le monde 75% des espèces de poissons seraient présentement exploitées à pleine capacité, surexploitées ou épuisées.
Tuer des phoques pour sauver le poisson ne ressemble que trop à de l’histoire ancienne. Le béluga par exemple, a toujours été maudit par les pêcheurs, coupable selon eux de faire fuir le poisson. Au cours des années trente, les pêcheurs chassaient cette petite baleine blanche parce qu’on croyait qu’elle dévorait elle aussi trop de morues et de saumons. Pour chaque queue de béluga tué le gouvernement payait l5 dollars. Plus de 5.000 bélugas vivaient dans le fleuve St-Laurent en 1885 mais cent ans plus tard ils n’étaient plus que 500, considérés comme de véritables déchets toxiques.
Faudra-t-il massacrer la totalité des bélugas, des baleines, des dauphins, des requins et des oiseaux de mer sous prétexte qu’ils mangent du poisson ?
FAUX PRINCIPE DE PRÉCAUTION
La chasse au phoque est en complète contradiction avec tous les principes écologiques autant par ses liens avec l’industrie de la fourrure que par sa gestion gouvernementale.
Deux chercheurs scientifiques Russel Leaper et Justin Matthews ont analysé les méthodes utilisées par le gouvernement pour évaluer la taille de la population de phoques du Groenland et son évolution de même que l’approche gouvernementale pour la fixation des quotas de chasse (3). Selon Russel Leaper « le risque pour la population de phoques est alarmant. L’étude démontre que le gouvernement pourrait ne pas être au courant que le niveau de la population a atteint un seuil critique avant qu’il ne soit trop tard, et que seules des mesures draconiennes devront êtres prises. Cela signifie que le gouvernement continuerait à fixer des quotas de chasse élevés alors que la population serait sérieusement en déclin ». Selon ces chercheurs l’approche actuelle du gouvernement pour gérer la chasse au phoque fera baisser sérieusement leur population, de 50 à 70% au cours des 15 prochaines années.
La supposée « approche de précaution » du gouvernement ne résiste pas à une analyse sérieuse. Les phoques peuvent être décimés par des variations au niveau de l’approvisionnement alimentaire, des virus, des contaminations par la pollution ou par des changements climatiques. Dès à présent, le réchauffement climatique est une menace réelle pour le troupeau de phoques puisqu’il nuit à leur milieu de reproduction. Les mauvaises conditions de la glace contribuent de plus en plus au pourcentage anormal du taux de mortalité des phoques. En 2002, 75% des bébés phoques dans le golfe St-Laurent sont morts à cause de l’absence de glace avant même que la chasse ne commence. Cela n’a pas empêché le gouvernement de continuer à fixer des quotas de capture mettant en péril leur population.
CRUAUTÉ SUBVENTIONNÉE
Invoquer la tradition pour maintenir la chasse aux phoques sous prétexte qu’elle est pratiquée depuis 400 ans est une tactique de diversion assez maladroite. Une multitude de traditions – esclavage des enfants, des noirs, violence faite aux femmes ou cannibalisme – étaient aussi des traditions dans certaines contrées mais d’un point de vue éthique elles ne sont plus défendables. Le comportement de l’humain primitif devrait logiquement évoluer vers un mode de vie plus moralement acceptable.
La chasse au phoque n’est plus depuis longtemps une chasse de subsistance à proprement parler mais alimente plutôt le commerce de la fourrure. Cette industrie est devenue multimillionnaire en détruisant et en exploitant autant les communautés rurales,les autochtones, les animaux que l’environnement. L’industrie de la fourrure est uniquement préoccupée par les profits. Le gouvernement continue malgré tout de la subventionner par fanatisme idéologique. L’industrie de la chasse au phoque ne se perpétue que parce qu’elle est grassement subventionnée. Entre 1995 et 2000, le gouvernement canadien et celui de Terre-Neuve et Labrador ont donné 20 millions dollars canadiens en subventions directes à la chasse aux phoques. Un article du Post signé par Murray Teitel confirme que présentement les 6 millions que gagnent les chasseurs coûtent aux contribuables canadiens au moins 60 millions (4).
Cette tuerie de phoques n’est jamais écologique pas plus que ne l’est l’industrie de la fourrure. Pour aller tuer les phoques il faut une grande dépense de pétrole tout comme pour expédier les peaux ou les produits dérivés dans des ports européens ou asiatiques. Préparation, tannage, trempage, séchage, nettoyage, taille et finition des fourrures requièrent des traitements chimiques considérables. Les produits chimiques utilisés pour traiter la fourrure incluent des acides, du peroxyde d’hydrogène, de la formaldéhyde, des agents de blanchiment et divers types de teintures. Potentiellement cancérigènes ces produits peuvent causer divers problèmes de santé, polluant les cours d’eau et les sols. Il faut aussi penser à l’énergie requise pour opérer les voûtes à fourrures réfrigérées (pour l’entreposage pour période de non-utilisation) ainsi que l’énergie requise pour nettoyer professionnellement par nettoyage à sec les manteaux. La fourrure est un produit de luxe nécessitant d’énormes quantités de ressources et d’énergie. Elle ne peut en aucun cas être considérée comme un produit écologique.
VIOLENCE ET BRUTALITÉ
Cette chasse industrielle génère une immense souffrance car c’est une exécution massive d’animaux devant se faire le plus rapidement possible. Tuer 300.000 phoques en quelques semaines amène de comportements cruels démontrant bien l’incapacité des autorités à veiller à l’application des lois. De nombreux vidéos et témoignages d’observateurs apportent des preuves indéniables de l’agonie de phoques crochetés vivants puis traînés sur la glace, d’animaux frappés au gourdin ou blessés par balle puis abandonnés de longues minutes à leurs souffrances avant parfois d’êtres dépecés encore conscients. Ces abus loin d’être des cas isolés demeurent rarement sanctionnés.
98% des phoques chassés ont entre deux semaines et trois mois. Les chasseurs les nomment des « chiots » mais les défenseurs des phoques n’ont pas le droit eux de dire qu’ils restent en quelque sorte des « bébés ». Certains de ces phoques n’ont pas encore pris de repas solides ou même commencé à nager. Les chasseurs fracassent leur crâne parce qu’en tant que juvéniles, les parois de leur tête sont encore minces. Tout ce massacre à lieu sous les yeux horrifiés des autres phoques, des mères, dans un vacarme de cris de peur et dans l’odeur du sang.
Peut-on accepter toutes les violences et les brutalités au nom de l’argent ?
Pour continuer ce plus grand massacre de mammifères au monde, on tente désespérément de nous vendre leur viande et leur graisse. Mais le phoque est loin d’être assez bio pour nourrir les écolos puisqu’il est contaminé par de multiples substances toxiques et des pesticides. Il est même recommandé aux consommateurs de phoque de n’en manger pas plus qu’une fois par semaine et de s’abstenir d’en consommer le foie. Ces substances toxiques s’accumulent dans l’organisme, provoquant cancers, dérèglements hormonaux et immunitaires. Les femmes inuites, à cause de leur consommation de phoques, détiennent dans leur lait maternel le plus haut pourcentage de BPC au monde, mettant ainsi en danger autant leur santé que celle de leur bébé.
Quant aux oméga-3 de source animale, leurs vertus exagérées relèvent du marketing puisqu’elles peuvent aussi élever le taux de cholestérol et provoquer une baisse des réponses immunitaires. Tous les poissons (et donc leur graisse et leur chair ) sont contaminés à divers degrés, phoque compris. Plusieurs alternatives végétales contiennent des oméga-3 : graines de lin, algues, noix et huile de chanvre. Tous ces produits se retrouvent sous l’appellation bio et sont donc écologiques.
ÂMES SENSIBLES S’ABSTENIR ?
Au Canada il est presque interdit de prendre la parole pour défendre les phoques sans se voir aussitôt taxer de « méchants animalistes », d’« âmes sensibles » ou de souffrir de « sensiblerie ». Être écologiste c’est aussi avoir des notions d’éthique, de justice, de non-violence et de solidarité envers les plus vulnérables. Si un peu plus d’humains avait de la sensibilité dans leur âme et leur cœur, l’état de la planète ne s’en porterait que mieux.
Notre relation écologique avec les animaux englobe aussi un débat moral. Une soixante de philosophes et d’éthiciens ont cosigné avec le professeur Andrew Linzey de l’Université d’Oxford un texte dénonçant la chasse aux phoques comme étant cruelle et moralement injustifiable (5). Pour eux le phoque est un être vivant et sensible, bien plus qu’un simple produit de consommation.
Se dire écologiste c’est aussi comprendre que tout est interdépendant et lié, autant la souffrance des animaux, des humains que celle de la planète. Les biologistes au service des chasseurs, de l’industrie de la fourrure et des politiques gouvernementales doivent montrer leur vrai visage et ne plus se cacher derrière leurs prétentions écologiques. On peut tout fuir, mais notre conscience finit toujours par nous rattraper.
(1) Nature Quebec
(2) Impacts of Biodiversity Loss on Ocean Ecosystem Services (novembre 2006).
(3) An Investigation of the effects of uncertainty on Canadian harp seal management.
(4) National Post, article de Murray Teitel.
(5) An Ethical Critique of the Canadian Seal Hunt and an Examination of the Case for Import Controls on Seal Products.
Source : http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article5948
Merci de participer concrètement dans cette mission de réveil des consciences.
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Ecologie – Protection de la nature
53 lions de mer retrouvés massacrés aux Galápagos (Par Sandra BESSON)
53 lions de mer retrouvés massacrés dans les îles Galápagos
Cinquante-trois lions de mer ont été retrouvés massacrés sur les côtes des îles Galápagos, et les autorités de l’Equateur enquêtent actuellement sur cet incident, alors que beaucoup s’inquiètent des capacités du gouvernement à protéger cet archipel menacé.
Les autorités de l’Equateur enquêtent actuellement sur le massacre de 53 lions de mer dans les îles vierges des Galápagos. Cet incident alimente les inquiétudes concernant la capacité du gouvernement à protéger cet archipel célèbre.
Les gardes-forestiers ont découvert les lions de mer en décomposition en début de mois, leur crâne étant écrasé sur un îlot isolé. Beaucoup pensent qu’il devrait y avoir plus de contrôles sur ce site du Patrimoine Mondial de l’Humanité, étant donné que les touristes se mélangent de plus en plus aux animaux.
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Massacre intensif des otaries en Namibie
À la première lueur du jour, au-dessus des plages de Namibie, le sable devient rouge sang, ce qui marque le début du massacre annuel de plusieurs milliers d’otaries. Malgré leur co-existence paisible avec les êtres humains, les petits sont séparés de leurs mères, qui se lamentent sur le sang de leur progéniture. Les chasseurs les tuent sans aucun état d’âme. Les petits rejettent le lait maternel par la bouche et le nez, après avoir été poignardés.
Un peu d’histoire !
À une période très éloignée, des colonies d’otaries vivaient sur les deux plus grandes îles côtières d’Afrique du Sud, Robben Island et Dassen Island. Des otaries étaient régulièrement retrouvées échouées ou noyées sur les côtes d’Afrique du Sud, à leur naissance. Le gouvernement sud africain qualifiait cette tragédie de naturelle.
Or, la réalité est assez différente…
Chassés de leurs îles natales, les otaries ont été parquées dans des îles de la taille d’un rocher et sans cesse inondées lors de la hausse du niveau de la mer, par temps d’orage. La politique de contrôle de la population de ces animaux n’autorisait alors qu’un seul mètre carré pour trois ou quatre otaries. En cas d’inondation, les otaries se retrouvaient entassées de huit à douze sur un seul mètre carré, ce qui rendait tout mouvement insupportable. Les nouveaux-nés, ne sachant pas encore nager, étaient quant à eux emportés par la mer. En plus de la noyade, la famine causée par la surpêche, l’emprisonnement dans les filets des pêcheurs et bien sûr le massacre sont les causes évidentes de la considérable diminution de la population des otaries. Par conséquent, il est évident que les conditions de vie des otaries, ainsi que leur génocide ne sont pas des faits naturels, mais des faits causés par l’intervention du gouvernement. Pour survivre, les colonies d’otaries, proches de l’extinction, se réfugient sur le continent. Aujourd’hui, Robben Island et Dassen Island sont totalement dépourvues d’otaries.
Un programme de Seal Alert, organisation active depuis 1999, qui lutte pour mettre fin aux injustices, à la cruauté et aux abus, directement sur le terrain et dont les principales méthodes sont l’enquête, le secours et la réhabilitation des otaries, est actuellement en place pour rendre l’île de Robben Island aux otaries.
De l’exil au massacre !
Malgré le fait que les otaries du Cape figurent sur la liste de la CITES (Convention on the International Trade in Endangered Species), ces animaux continuent d’être exportés à travers le monde. En 1990, l’Afrique du Sud met fin à la chasse aux otaries. Protégés par le Seal Protection Act depuis 1973, les otaries continuent d’être massacrées en Namibie sans qu’aucun chasseur n’ait été arrêté pour ces actes de cruautés. La Namibie demeure l’un des seuls pays à utiliser des pratiques particulièrement cruelles et inadmissibles. Les chasseurs rassemblent les bébés otaries sur la terre, en les empêchant de rejoindre la mer. Et comme les otaries tentent de s’enfuir, ils les poignardent à coups de couteau. Elles s’effondrent alors, rejetant le lait de leurs mères, et agonisent lentement, tout ceci avec la bénédiction du gouvernement namibien, qui accorde aux chasseurs le droit de torturer et de massacrer ces créatures sauvages et protégées. Les touristes encouragent également ce massacre et certains n’hésitent pas à y participer. La moitié du quota de l’abattage sélectif s’explique par le nombre de touristes participant à ces cruautés. Le quota de l’année 2006 était de 85000 bébés otaries et de 6000 adultes tués. Le quota 2007 excède même le nombre de bébés otaries à l’intérieur des colonies.
Assistera-t-on cette année au génocide des bébés otaries ?
L’oisiveté du gouvernement !
À cause d’anciennes lois, les pêcheurs sont autorisés à emporter dans leurs excursions des armes et des explosifs par « peur des pirates ». Chacun sait que le seul objectif réel est de cibler secrètement les otaries. Le prétexte de la Namibie pour justifier ces horreurs est l’industrie du poisson. Des scientifiques ont mené des recherches et ont prouvé que ce massacre ne se justifiait pas, puisque 98% de la récolte de poissons sont exportés, contre seulement 2% consommés localement, mais le gouvernement namibien refuse de l’admettre. Par ailleurs, entre 250000 et 500000 otaries meurent de faim à cause de la pêche intensive et la plupart des espèces de poissons ont considérablement diminué. Encouragés par le gouvernement, les pêcheurs touchent une généreuse récompense par tête. Beaucoup d’otaries, à défaut d’être tuées, se retrouvent prisonnières des filets des pêcheurs et blessées par les sangles qui s’enroulent autour de leur cou. Les otaries du Cap sont une espèce protégée depuis 1973, mais étrangement, aucun texte n’a été rédigé à ce sujet. Les courriers adressés au Président namibien restent ignorés. Quant au Premier Ministre Nahas Angula, il réclame fermement l’augmentation des quotas chaque année. Le massacre des otaries de Namibie est le second plus grand massacre de mammifères marins au monde. La Namibie ne s’aligne pas sur les autres nations à propos de la protection des animaux marins, et l’augmentation continue des quotas représente une véritable menace pour l’avenir de la vie sauvage.
Le gouvernement sud-africain encourage les pêcheurs à tirer sur les phoques
Officiellement, les otaries sont une espèce protégée en Afrique du Sud. Selon la loi sur la protection des phoques rédigée en 1973, l’usage d’armes pour tuer, blesser ou effrayer les phoques à partir d’un bateau de pêche est interdit.
Or le gouvernement, et ses responsables chargés de l’environnement marin, ont chassé les otaries des îles qui abritaient la plupart des colonies, laissent déployer 65 000 filets dérivants face aux dernières colonies, encouragent le massacre commercial annuel en été, au cours duquel 85 000 petits sont tués de manière atroce, et autorisent les pêcheurs à tuer quotidiennement les phoques, en leur tirant dessus, en les capturant pour les assommer, voire en les appâtant.
Le gouvernement Sud africain refuse obstinément d’envisager la prohibition d’armes à feu lors des parties de pêche.
Le gouvernement Sud Africain ne protège en aucune manière les otaries comme le prévoit la loi, mais trompe honteusement le public sous des prétextes fallacieux et organise, pour le profit, le génocide de cette espèce.
Protestez en écrivant au Ministre de l’environnement Sud Africain !
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Massacre des bébés phoques
Du sang sur la banquise !
La chasse aux phoques au Canada est le plus important et le plus cruel massacre de mammifères marins dans le monde. Près d’un million de phoques ont été tués ces 3 dernières années, dont 224 000 l’an passé (98.5% avaient moins de 3 mois !). En 2008, le quota est fixé à 275 000. Les phoques sont principalement tués pour leur peau, qui sera utilisée par l’industrie de la mode.
Des méthodes particulièrement barbares
La chasse vise les très jeunes phoques. Les phoques sont tués à coups de gourdin ainsi qu’au fusil. Quelle que soit la méthode utilisée pour chasser les phoques, rien n’assure qu’ils soient tués sur le coup. Beaucoup d’entre eux se font retirer leur peau alors qu’ils sont encore vivants. En 2001, une équipe de vétérinaires a observé la chasse et a examiné les cadavres dépecés. La conclusion de leur rapport est accablante : 42% des phoques se font dépouiller de leur peau alors qu’ils sont probablement conscients. Les vidéos prouvent de nombreuses infractions au règlement canadien sur les mammifères marins. L’on peut y voir des bébés phoques saignés ou écorchés vifs et traînés sur la glace à l’aide de crochets affûtés… | . . |
Les boucs émissaires
Alors que le gouvernement canadien prétendait que la chasse aux phoques se justifiait par la raréfaction des poissons dans l’Atlantique et notamment des morues, dont les phoques se nourrissent, voici que cet argument est classé sur le site officiel du gouvernement canadien comme un « Mythe » ! La « Réalité » est enfin donnée : « Plusieurs facteurs ont contribué à entraver le rétablissement des stocks de morue, dont la pêche, la mauvaise condition physique des poissons, leur faible taux de croissance et des changements environnementaux. » La raison de l’effondrement de la population de poissons n’a jamais fait de doutes : des années de pêche intensive. Aucune justification ou fondement scientifique ne permet d’établir un lien entre le nombre de phoques et la raréfaction des poissons. De nombreux scientifiques pensent même que la diminution de la population de phoques pourrait aller à l’inverse du but recherché, car les phoques consomment des calmars, qui font partie des prédateurs des morues. Tout le monde est désormais d’accord sur un point : les massacres de phoques ne font pas revenir la population de morues. Le gouvernement canadien utilise aujourd’hui un nouvel argument basé sur la pauvreté de la région et le fort taux de chômage : la création d’emplois. Un argument qui a pour but de monter le reste de la population contre les défenseurs des animaux.
Un impact économique minime
La chasse aux phoques ne fera pas sortir les régions concernées de la pauvreté économique, d’autant plus que le commerce de la fourrure est un marché très instable et ne peut fournir des revenus réguliers. Très peu d’emplois sont créés par la chasse aux phoques. Cette activité saisonnière ne représente que 5% des salaires des pêcheurs, et une très faible partie de l’économie de la côte Est du Canada.Devant l’obstination du gouvernement canadien, plusieurs organisations internationales ont alors lancé un boycott sur les poissons canadiens, afin que le Canada abandonne la chasse aux phoques. Aux côtés d’autres associations de défense des animaux, Fourrure Torture propose au gouvernement canadien de remplacer cette cruelle chasse aux phoques par de l’écotourisme, source de revenu plus fiable que la vente de peaux de phoques, soumise aux tendances du marché.
La survie du phoque du Groenland est aujourd’hui menacée
Le gouvernement canadien a bien du mal à justifier ses quotas, sachant qu’un grand nombre de bébés phoques mourront cette année à cause du mauvais état de la glace. Selon des scientifiques, la survie du phoque du Groenland est aujourd’hui compromise au Canada.
Une opposition grandissante…
Les sondages révèlent qu’une majorité de Canadiens, d’Américains et d’Européens sont opposés à cette chasse aussi cruelle qu’injustifiable. En effet, les citoyens, aux quatre coins du globe, n’accordent pas de crédibilité au gouvernement canadien, quand il justifie ce massacre pour des raisons économiques ou écologiques. C’est pourquoi une très large partie de l’opinion publique souhaite que le gouvernement canadien cesse de promouvoir la chasse. De nombreuses personnalités à travers le monde, dont Paul McCartney qui s’est déplacé au Canada en 2006 , ont permis d’attirer l’attention du grand public sur la cruauté de cette chasse. Au final, le Canada risque de pâtir de la barbarie de la chasse aux phoques, qui ne peut être que néfaste pour son image internationale et donc nuire à son tourisme et aux exportations de ses produits.
Que faire ?
Ecrivez aux autorités canadiennes
Signez la pétition contre la chasse aux phoques au Canada.
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Un film choc pour dénoncer …le massacre
des requins
Olivier Delcroix
04/04/2008
Militant écologiste et réalisateur, Rob Stewart plonge au
milieu de ces poissons menacés d’extinction.
» La bande-annonce du documentaire «
Les Seigneurs de la mer»
Un jeune homme athlétique marche sur la plage en s’abritant du soleil avec ses palmes. Il s’appelle Rob Stewart. Il a 27 ans. Né à Toronto, biologiste, photographe sous-marin, désormais réalisateur, il mène le combat d’une vie : sauver les requins de l’extinction. L’instant d’après, il caresse quelques squales impressionnants, au fond de l’océan. Images sidérantes. À la fois belles et totalement inédites.
On se croirait dans un remake aquatique de L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux. Cependant, dès les premières images, on comprend que Les Seigneurs de la mer (Sharkwater) n’est pas un documentaire animalier comme les autres. Dans l’esprit de Jonathan Livingstone le goéland, Le Grand Bleu, Atlantis, et La Marche de l’empereur, ce long-métrage, qui a nécessité cinq ans de tournage, est dopé à l’énergie visuelle, et porté par une musique hypnotique, rythmée, envoûtante, signée Jeff Rona, et qui ondule, par vagues synthétiques, entre les compositions d’Éric Sera, Moby, et le Jean-Michel Jarre d’Oxygene.
« Depuis ma plus tendre enfance, reconnaît Rob Stewart, j’ai toujours été passionné par l’océan. À peine étais-je né que mes parents m’avaient offert un grand aquarium ! Mais c’est à l’âge de 9 ans que ma vie a changé. C’était un soir. Il faisait beau. Je nageais tranquillement dans l’océan quand j’ai rencontré mon premier requin. J’ai été stupéfait car c’est lui qui a eu peur de moi. Et pas l’inverse. C’était extraordinaire et terrible en même temps. D’un coup, cela remettait entièrement en cause ma perception du requin en tant que »monstre des mers». C’est de là que vient ma fascination. »
On en tue en moyenne cent millions par an
De ce jour, Rob Stewart n’a cessé de vouloir comprendre ces animaux stigmatisés à tort comme d’impitoyables tueurs aquatiques. « Dans son film, Stewart décrypte le mystère des requins, il les apprivoise, et comme il est sincère, je souscris à son combat, explique Bernard Séret, grand « requinologue » français, chercheur à l’IRD (Institut de recherche et développement) basé au Muséum d’histoire naturelle de Paris. J’ai rencontré Rob Stewart à plusieurs reprises. Bien sûr, son film joue sur l’émotionnel. Bien sûr, c’est plus un plaidoyer en faveur des requins qu’un véritable documentaire animalier. Il n’empêche, Sharkwater déconstruit progressivement le mythe, entièrement fabriqué, du requin mangeur d’hommes, qui est responsable de l’indifférence entourant, partout dans le monde, leur massacre à des fins commerciales. »
De fait, les séquences les plus fortes du film ont été tournées au Costa Rica, aux îles Galapagos et au Guatemala, où Stewart et l’équipage de l’activiste des mers Paul Watson tentent de dénoncer – voire de mettre en échec – les braconniers à la solde de « mafias » asiatiques soutenues par des gouvernements corrompus.
« C’est par des faits que mon film tente de contrebalancer la désastreuse image imposée par Steven Spielberg avec son film Les Dents de la mer, affirme Stewart. Je trouve d’ailleurs honteux qu’un cinéaste se soit amusé de cette manière avec l’image du requin. L’aileron dans l’eau, les requins attirés par le sang, tout ça c’est du cinéma ! Moi, je montre, par exemple, qu’en une année, les crocodiles tuent autant de personnes dans le monde que les requins… en un siècle ! Et pourtant, les crocodiles sont une espèce protégée. En un an, cinq personnes sont mordues par des requins alors qu’1,2 million meurent sur la route. »
En moyenne, aujourd’hui, on tue cent millions de requins par an, pour une seule et unique raison : le commerce des ailerons de requin. « Il s’agit d’un problème culturel extrêmement grave, analyse Bernard Séret. Depuis les empereurs chinois, les ailerons de requins sont une denrée réservée à une élite. Il y a un an à Taïwan, je mariais un de mes étudiants spécialiste des requins. Pourtant, le premier plat qui a été servi à la table de noces, ce fut une soupe d’aileron de requin ! »
Actuellement, un kilo d’aileron se négocie entre 300 et 500 euros. Ce commerce, contrôlé surtout par les pays asiatiques, échappe encore à toute réglementation. « Et même si je me bats depuis quinze ans pour imposer un plan de gestion de l’exploitation des requins en Europe, reconnaît Séret, pour l’instant, c’est encore le Far West. La prise de conscience de l’urgence de la situation n’a pas été faite à l’échelle mondiale. D’où la nécessité de ce genre de films, qui va nous donner une tribune pour défendre la cause des requins. »
Rob Stewart ne dit pas autre chose : « Mon film est un cri d’alarme. Avec Les Seigneurs de la mer, je cherche à faire la révolution. D’ailleurs, je suis en train de faire un nouveau film qui aborde le thème de la survie des humains d’ici un siècle… Pour moi, il faut sauver les requins, car il en va de l’équilibre écologique de la planète. »
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UNE AUTRE FORME DE MASSACRE
Les forêts pluviales de la République démocratique du Congo (RDC) sont le coeur vert de l’Afrique. Mais sans protection efficace, la grande forêt ancienne de 86 millions d’hectares est en danger.
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